Robert Taylor apercevant le Bismarck SN contre-signé par les pilotes

  

Obergefreiter HANS HELLWIG Machinen Obergefreiter KARL-AUGUST SCHULDT Matrose II JOSEF STATZ Machinen Obergefreiter JOHANNES ZIMMERMANN +. Dans les premières heures du 24 mai 1941, alors que les puissants cuirassés allemands Bismarck et Prinz Eugen traversaient le détroit du Danemark, ils furent dramatiquement interceptés par les cuirassés de la Royal Navy Hood et Prince of Wales. En six minutes après le premier tir, le Hood, fierté de la Royal Navy, fut soufflé hors de l'eau dans l'une des explosions les plus gigantesques jamais vues en mer.

La quatrième salve du Bismarck atteignit un obus devant les tourelles arrière du Hood, perçant son pont et faisant exploser le magasin de 4 pouces. Simultanément, cela fit détonner le magasin de 15 pouces adjacent, et dans une puissante éruption, le cuirassé se brisa en deux. En quelques secondes, il avait disparu. Outré par cette perte tragique, Winston Churchill envoya à l'Amirauté trois mots : Coulez le Bismarck !

Ainsi commença l'une des poursuites maritimes épiques de l'histoire de la guerre navale. Endommagé par des obus des canons de 14 pouces du Prince of Wales et perdant du fioul, l'amiral Lutjens mit fin à l'engagement et dirigea le Bismarck vers l'anonymat de l'Atlantique Nord. Évitant les navires de guerre britanniques pendant 32 heures, il espérait atteindre la sécurité de Brest, mais lorsqu'il fut repéré par un Catalina du Commandement côtier de la RAF, Lutjens savait que c'était le début de la fin pour le puissant cuirassé allemand. Lorsque une attaque des avions torpilleurs Swordfish de l'Ark Royal bloqua son gouvernail, le sort du Bismarck était scellé.

Alors qu'il avançait difficilement à travers les vagues en traînant de l'huile, la Home Fleet se rapprocha pour l'affrontement final. Submergée par les canons et les torpilles britanniques, l'équipage du Bismarck livra une dernière bataille courageuse, mais les chances étaient trop grandes.

Observant les derniers moments du Bismarck depuis le pont du roi George V, l'amiral Tovey déclara : Elle a mené un noble combat contre des chances impossibles, digne des vieux jours de la Marine impériale allemande.